Où est ton élan, ta joie, ton entrain pour cette vie ? Tes projets à réaliser au-delà du fait de survivre ?
Est-ce que tu continues-tu à vivre en mode planplan secure ? Pourquoi ?
Ma conviction est qu’on a tous une « mission » (ou même plusieurs) de vie à réaliser, et que ce chemin-là est nourrissant, vivifiant, joyeux. Il te fait progresser, avancer, comprendre aimer. Il te demande plus d’énergie et de détermination que de ne rien faire, mais il augmente ton énergie en retour. Cercle vertueux. Tu ne l’as peut être pas trouvé ? Peu le cherchent, peu le trouvent. Il me semble également que trouver cette mission, c’est être à sa place, avec toute la paix que cela comporte.
Ceci ne fait pas partie des priorités et des préoccupations de notre époque (bien que cela soit en train de changer) alors que beaucoup cherchent le sens de leur existence. On cherche à se remplir de tout un tas de choses (occupations, activités, accumulation de biens matériels, nourriture, de diverses dépendances) et elles ne remplissent rien du tout en réalité. Je me demande même si le mal du siècle, la dépression ne trouverait pas une de ses causes dans cette perte d’élan, de joie, de sens, de connexion à quelque chose de plus grand en nous, dans ce refus inconscient d’explorer ce qui pourrait nous faire grandir.
Comment faire ? Je te donne quelques pistes, non exhaustives, pour commencer.
– demande à ta partie profonde de t’aider, de te conseiller, de te montrer quel est ton chemin. Tu peux le lui demander dans un moment de silence ou au moment du coucher sous forme de rêve. Tu vas me dire, c’est quoi donc la partie profonde ? Certains l’appellent Dieu, d’autre intuition, d’autres l’enfant intérieur, d’autres la voix de la sagesse. Peu importe, on n’a pas besoin de le définir, de l’expliquer. Sache juste qu’en toi et en tout un chacun, il y a une partie de toi qui sait ce qui est bon pour toi, qui peut te guider, te répondre, qui est connectée à une sagesse collective et ancestrale, qui sait. Elle peut te répondre sous forme de pensée, d’image, de chanson, de remarque d’une personne extérieure, d’un murmure, d’un documentaire, d’un rêve, etc. Demande et reste à l’écoute. Même si tu penses que tu ne mérites rien de bon, tu as cette partie en toi qui ne demande qu’à te prouver le contraire.
– un des indicateurs les plus puissants c’est la joie. Quand éprouves-tu ou as-tu éprouvé de la joie ? Je parle bien de joie, de sentiment de te sentir heureux (et non de plaisir). Ça remonte peut être à loin, alors explore, recense. La joie te parle de ta mission de vie. Peu importe tes compétences, ton savoir actuel, ta joie te permet de savoir où tu dois aller et la direction que tu peux prendre.
Une fois que tu as ciblé ce qui te donne une vraie joie profonde, demande toi comment tu peux favoriser l’émergence de la joie ?
– une autre possibilité pour trouver ce chemin est de te poser les questions suivantes : où sont passés tes rêves d’enfant ? Les as-tu réalisés ? Se sont affinés ? Ont-ils évolués ? Si ta réponse est un gros point d’interrogation, un gros blanc, je te propose de laisser de coté tout ce qui censure en toi, qui juge et de et de faire un exercice. Celui, classique, d’écrire comment ça serait une vie de rêve pour toi, dans tous les domaines : sentimental, professionnel, amical, familial, tes projets, ton lieu d’habitation, etc. Détaille tout soigneusement, ne te limite pas. Et ce jusqu’à que cette projection te donne de la joie, de l’élan que tu sentes que ça bouge à l’intérieur. Que tu te dises que dans ces conditions ma vie vaut la peine d’être vécue. Tu peux aussi revenir au temps où tu étais petit puis ado, et de te demander ce qui te faisait rêver, puis de transposer ces rêves à ta vie d’adulte.
Maintenant prépare toi un programme pour réaliser un ou plusieurs de tes rêves. Tu as les excellentes vidéos de mind parachute (https://www.mindparachutes.com) qui te permettront de savoir comment faire. http:// http://mindparachutes.com/2016/12/11/definir-ses-objectif-pouvoir-illimite-de-tony-robbins/
Il se pourrait que la première étape serait de travailler ton estime personnelle ou d’aller plus loin sur d’éventuels blocages comme par d’exemple le sentiment que tu n’arriveras à rien dans ta vie, et tout un lot d’autres croyances limitantes. Il est bien possible d’être accompagné sur ces croyances ancrées (la relation d’aide par le toucher que je propose le permet) ou de trouver des biais pour atténuer petit à petit ces croyances et ainsi ne plus se sentir empêcher pour avancer sur ce chemin.
Peut être également que tu as bien du mal à savoir quels sont tes rêves, blessé(e) par la vie, qu’on a éteint en toi toutes ces projections, cet élan, ce désir de vie et que tu ne veuilles plus rêver, espérer, par peur d’être à nouveau déçu(e), blessé(e). Ton cas n’est pas sans espoir, et tu peux également te relever de tout cela par un accompagnement.
Après avoir erré seul pendant des années sans trouver d’issue à ses problèmes, il est bon de considérer qu’on ne va peut être pas y arriver tout seul et qu’on a le droit de se faire aider, soutenir en vue de trouver sa propre autonomie vers une capacité à faire son propre bonheur et trouver sa propre réparation.
Prends soin de toi, de la partie de toi qui a envie de s’amuser, d’être joyeuse, de se sentir à sa place.
Je serais très curieuse et heureuse que tu participes en commentant, que tu nous indiques quel est ton rêve, quel est ton élan, même s’il n’y a pas d’ébauche de ce projet. Le pose ici serait une façon de le faire vivre, de le commencer. Fait nous rêver, partage ton enthousiasme.
Fanny Gaye
Thérapeute psycho-corporel